cross linking

Cross linking : traitement de la kératocône

La vision est une partie importante de la vie d’une personne, il est donc important de rester vigilant face à d’éventuels changements ou altérations. On aura tendance à négliger certains signes, mais rien n’est à prendre à la légère car toute pathologie peut se compliquer et causer des problèmes plus importants et graves.

Le Kératocône est une maladie qui touche les yeux et peut être évolutive dans la majeur partie des cas. Elle touche en particulier la partie de l’oeil appelée cornée, en la déformant rendant de ce fait, la vision floue.

Définition du Kératocône

Le kératocône est une maladie qui touche la cornée, qui est en d’autres termes, la partie transparente qui enveloppe l’iris et la pupille. La cornée va s’amincir progressivement en perdant sa forme naturelle et sphérique, elle aura alors une apparence irrégulière conique.

Pour mieux comprendre la maladie, il faut avant tout aller aux origines du nom, qui est composé de deux parties : “Kérato-cône” qui signifie en grec “cornée conique”.

Cette pathologie provoque des troubles de la vision avec une image brouillée et déformée, mais surtout une baisse de la vision de loin.

Ce problème peut généralement toucher les deux yeux mais avec des intensités différentes.

Le cross linking : comment ça marche ?

Ce traitement du Keratocône est une solution qui a présenté un fort taux de réussite chez des sujets âgés de moins de 35ans. Elle consiste à faire augmenter la rigidité de la cornée pour ralentir l’évolution du kératocône, par un procédé chimique qui demandera plusieurs étapes et du temps.

L’action chimique sera ciblée sur la partie de la cornée, et plus précisément les fibres collagènes du stroma cornéen. Elle aidera à créer plus de liaisons covalentes et donc une rigidité qui empêchera la cornée de se déformer.

La technique classique du crosslinking consiste à retirer l’épithélium de la cornée, pour ensuite imprégner le tissu stromal avec de la riboflavine en gouttes. Ce traitement sera administré en intervalle régulier de 30 minutes, pour ensuite subir un rayonnement ultraviolet à 5 cm de distance de la fameuse cornée dénudée. L’oeil sera ensuite laissé à une cicatrisation épithéliale.

Une autre technique plus récente consiste à établir le même processus sans avoir à retirer l’épithélium, en faisant pénétrer le riboflavine par l’action d’un champ électrique. Mais cette technique présente des résultats non aussi concluants que la technique classique, surement en cause le non retrait de la partie de l’épithélium.

Cependant, si la cornée est particulièrement fine suite à une Kératocône évoluée, le cross linking est à proscrire au risque de causer d’autres dommages plus profonds dans l’oeil.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *